​Paroles de Fête - oser le cadeau singulier 

Admirons l’union de quarante ans d’âge.
Jean et Anne-Marie, comme un doux rayon,
Nous convient à sublimer cet hommage
A la table du château de Clermont.
 
Comment honorer l’éclatant ramage
De ce temps transcendé à l’unisson,
Sinon sur les terres du bon Louis pas sage.
Trinquons au duo et au Fripon !
 
Songeons à ces décennies de partage
Qui ont forgé leurs trois petiots mignons
En adultes aux sentiments sans ambages :
Belle réussite en discrétion.
 
Que leur dualité vive et sans mirage
Perdure longtemps pour que nous égrenions
Ensemble les prochaines années au tressage
Evident de leur cœur en fusion,
 
Une telle osmose, malgré les virages
De la vie qui manque souvent d’édredons,
Méritait un second acte sur la page
De nos ripailles sans farce de dindon.
 
Après de Funès comme joyeux passage
Brisons l’air funeste d’un reste de bâillon
Fatal à Jean Moulin, en noble rage,
Résistant en chef de bataillons.
 
Notre Jean, à Caluire, loin du carnage,
Et son Anne-Marie form’nt un lumignon
Que suivent tout émus même les plus volages
Qui fait rayonner les plus grognons.
 
Aucune tempête, pas plus que l’orage,
Pas même le souffle d’une bombe à neutron
Il peut s’exercer l’Hercule du village
Rien n’entamera l’écorce du tronc
De ce couple en communion !

 

En hommage à "La chasse aux papillons" de Brassens